J'ai tant de chose à te dire - John Marsden

 classe de 401 - collège victor hugo

Petite

J'ai tant de chose à te dire

       J'ai emprunté au CDI le livre "J'ai tant de chose à te dire" écrit par John Marsden un écrivain Australien. 

      Ce livre raconte l'histoire de Marina, une collégienne mise en internat par sa mère, pour qu’elle fasse des progrès et donc qu'elle se remette à parler. Sa mère pense que, peut-être, au contact des autres jeunes filles de son âge, elle retrouvera la parole. Un an auparavant, elle a eu un accident, suite auquel son visage a été brûlé à l'acide. Ceci bouleversa sa vie. A l'hôpital les médecins disent qu'ils ne peuvent strictement rien faire pour elle.

      Mais Marina ne veut pas communiquer, elle se renferme sur elle ou pourtant tout est si noir, elle rase les murs, ne regarde jamais les autres dans les yeux et fuit quand quelqu'un essaie de lui parler. Elle ne demande qu'à être oubliée. Mais voilà, le premier jour de classe, monsieur Lindell, le professeur d'anglais (qui correspond à un professeur de français pour nous), remet à chacune des élèves de la classe un cahier dans lequel elles sont obligées d'écrire ou de dessiner chaque jour. Marina a beau se promettre de faire du sien un recueil froid et sans âme, elle ne peut s'empêcher de se confier, de raconter, de parler par écrit. Et, petit à petit, en écrivant ses pensées, celle-ci fait des progrès.

     Dans ce journal elle parle beaucoup de ses camarades de dortoir ; Kate, Lisa, Cathy, Emma ... mais aussi de sa famille. Son père est en prison pour avoir tiré sur elle (alors qu'il visait son ex - femme) et sa mère s’est remariée. Curieusement, la jeune fille aime son père et déteste sa mère car selon elle, sa mère cherche à s'en débarrasser. 

     Au long de ce journal tenu par Marina, on en apprend plus sur ce qu'a été sa vie avant l'accident. Des informations sont révélées au fil de ses écrits.       L'époque, et l'endroit où se passe l'histoire dans ce livre, ne sont pas précisés. Cependant je pense que l'histoire se déroule en Nouvelle - Zélande parce que les jeunes filles qui sont dans le dortoir de Marina parlent des Alpes Néo-Zélandaises et que celle-ci se passe dans la deuxième moitié du 20^ème siècle car l’écrivain est né en 1950 et il témoigne d’une rencontre qu’il a faite.                                                                                                                                J'ai bien aimé lire ce livre, même si je trouvais que certains moments étaient un peu longs et exagérés, en particulier au début. Il demeure malgré tout plein d'émotions. Il y a beaucoup de mystère et de suspense, d’ailleurs on découvre le handicap de Marina seulement au milieu du livre, voire à la fin. J’ai lu la dernière partie avec intérêt et d’un seul coup. Les difficultés  de cette jeune fille qui n'est pas gâtée par la vie et qui remonte la pente tout doucement, nous donne de l'espoir pour elle et nous accroche obligatoirement à l'histoire.

      La dernière phrase m’a marquée dans ce livre. Marina s'est rendue dans la ville voisine où son père se fait soigner car il s’est blessé en faisant une corvée et quand elle le voit, elle saute dans ses bras et lui dit : " Papa " […] "J’ai tant de choses à te dire ". L’écriture a été une vraie thérapie pour Marina et lui a permis de retrouver la parole et d’exprimer ses sentiments.

Je conseillerais cette lecture. Clémence Candille 401